Pour un développement agricole respectueux des communautés

L’accroissement généralisé de la population sur le continent africain entraîne inexorablement une pression anthropique croissante sur les ressources naturelles. Le développement anarchique de l’agriculture génère une pression foncière, source de conflits. Il est également à l’origine d’un phénomène croissant de déforestation, de la surexploitation des ressources en eau, ainsi que d’un épuisement des sols. Le réchauffement climatique amplifie ces phénomènes et accentue les risques d’insécurité alimentaire pour les populations. Cette situation doit être prise en compte dans tout projet. Il est nécessaire d’aider les populations impactées à retrouver l’équilibre dans leur relation à l’environnement. Son exploitation doit être raisonnée et durable.

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Sylvatrop Consulting vous apporte son expertise pour vous aider à mieux appréhender ces problématiques. Nous intégrons à vos projets de développement rural et communautaire des modalités d’intervention avec :

1/ L’amélioration des productions agricoles par :

  • Des appuis techniques pour les travaux des champs ;
  • Une facilité d’accès aux intrants et aux équipements ;
  • La formation des agriculteurs et des techniciens ;
  • La mise en place de projets pilotes innovants et résilient au changement climatique ;
  • Le développement d’infrastructures (greniers de stockage, serres/pépinières, etc.) et d’aménagements (haies vives, puits, séchoirs, etc.) ;
  • Le développement d’unités de transformation pour valoriser et conserver les productions ;
  • La réalisation de diagnostics agricoles, l’élaboration de stratégies de développement agricole, voire la réalisation d’études sur les chaînes de valeurs des diverses productions.

2/ La promotion de l’agroforesterie et des principes de l’agroécologie comme alternatives à la culture sur abatis-brûlis et au défrichage de la forêt :

  • La promotion de systèmes de Régénération Naturelle Assistée (RNA) et de défrichage sélectif, pour reconstituer les systèmes agroforestiers. Ces techniques favorisent le maintien sélectif par l’agriculteur des essences ligneuses importantes (chenilles, fruits, bois de chauffage, bois d’œuvre, pharmacopée, etc.), et permet ainsi de mieux stabiliser les sols en luttant contre l’érosion.
  • La conservation de végétaux de la famille des « légumineuses » améliore également naturellement les sols au profit des cultures qui y sont associées. Ces innovations permettent de remplacer les techniques d’abatis-brûlis qui laissent traditionnellement place à des systèmes de jachère, très pauvres en matière de biodiversité et de régénération des sols.

3/ Alternatives à l’usage du charbon de bois et du bois de chauffe :

  • Outre des activités de reboisement classiques, à base d’essences forestières locales, pour remplacer le bois utilisé à usage de bois de chauffe/charbon ou de bois d’œuvre, la diffusion de foyers améliorés à basse consommation de charbon peut être envisagée. Ce type d’activité a un impact direct sur la consommation des ménages en bois de chauffe et en charbon. Elle présente également l’intérêt de diminuer la charge quotidienne de travail, traditionnellement celui des femmes, en matière de collecte de bois. Les femmes peuvent ainsi consacrer du temps à d’autres activités plus lucratives (agriculture, transformation, commercialisation).
  • L’amélioration de l’accès aux bioénergies, en vulgarisant par exemple les systèmes de bio-digesteurs, sont également des alternatives à l’usage du charbon. La production de biogazs à travers la valorisation des déchets ménagers et des déchets animaux (bouses de vaches), à forte teneur en méthane, permettent aux familles d’avoir accès à l’éclairage et à la cuisine au gaz. De fait, ce type d’innovation contribue également à diminuer la pression humaine sur les ressources en bois.

Voir l’invisible avec nos drones

Nos drones possèdent des capteurs permettant d’étudier la réponse multispectrale des éléments. Ce type de capteur est particulièrement employé en agriculture. Nous sommes en mesure de calculer différents indices, définissant l’état de santé des plantes. Nous pouvons ainsifournir une carte indiquant les lieux où il est nécessaire d’agir.